Univers

L’Université de Berne participe à la défense de la Terre

Le 24 novembre 2021, la mission DART de la NASA a été lancée et le 27 septembre 2022, le moment était venu : la sonde spatiale est en effet entrée en collision avec un astéroïde pour le dévier de son orbite. Des chercheuses et chercheurs de l’Université de Berne participent à ce projet.

Les astéroïdes peuvent représenter un danger pour la Terre. C’est effectivement l’impact de ce type de corps céleste qui a probablement provoqué la disparition des dinosaures il y a 66 millions d’années. Est-il possible de dévier l’orbite d’un astéroïde ayant une trajectoire de collision avec la Terre pour l’empêcher de s’abattre sur notre planète ? Le 24 novembre 2021, c’est précisément dans ce but que la sonde spatiale DART de la NASA, l’agence spatiale américaine, a été lancée. Le 27 septembre 2022 a été le jour J. La sonde DART s’est écrasée de manière contrôlée sur l’astéroïde Dimorphos.

Martin Jutzi et Sabina Raducan, du Département de recherche spatiale et de planétologie de l’Institut de physique de l’Université de Berne participent également à ce projet.  « Nous faisons partie du DART-Impact Working Group et du DART-Dynamics Working Group. À l’aide de simulations, nous avons étudié ce qui se passerait lors de la collision entre la sonde et l’astéroïde », explique Martin Jutzi. « D’après les dernières images prises par la sonde avant l’impact, il semble que Dimorphos soit, comme nous l’avions prédit, un tas de débris (et de rochers) et non un rocher solide », précise Sabina Raducan. D’autres images sont en cours d’analyse et, en 2024, l’ESA enverra une sonde spatiale à Dimorphos dans le cadre de la mission spatiale HERA afin d’examiner visuellement les conséquences de l’impact de la sonde DART.

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